Dualité Sacrée : Héritage Spirituel et Mémoire Historique
Le livre mentionné apparaît comme bien plus qu’une simple œuvre littéraire. D’une part, il figure dans les sources bibliques comme une sorte d’enregistrement sacré — un livre dans lequel sont inscrits les noms de ceux qui honorent le Seigneur. En particulier, un passage indique que « devant lui est inscrit le livre commémoratif de ceux qui craignent le Seigneur » (source : lien txt). Cette interprétation fait du livre un symbole de vérité divine et de jugement final : être effacé de ce livre, selon l’apôtre Paul, signifie perdre le lien avec le Christ et son Royaume.
D’autre part, il est fait mention du « Livre des Justes », présenté comme une collection d’œuvres poétiques fournissant des informations sur des événements anciens de l’histoire d’Israël (source : lien txt). Bien que ce livre ne nous soit pas parvenu jusqu’à nos jours, il a sans doute revêtu une grande importance culturelle et historique, servant de fondement à la préservation de la mémoire d’événements marquants et de personnalités importantes.
Il convient également de noter qu’il existe des traditions littéraires dans lesquelles une œuvre spécifique attribuée à Inok Parfény a influencé l’héritage créatif ultérieur. Ainsi, dans son livre, il est décrit une rencontre avec des personnalités spirituelles importantes, qui n’est pas passée inaperçue même dans l’œuvre de Dostoïevski (source : lien txt). Cela souligne que le livre mentionné n’est pas seulement sacré sur le plan religieux, mais aussi culturel et historique, influençant la formation d’une vision spirituelle et artistique.
Ainsi, dans le contexte examiné, le livre en question revêt une double signification. D’une part, il incarne l’idée du décompte divin et du jugement final, et d’autre part, il servait de dépositaire de la mémoire historique et culturelle des traditions anciennes. Cette multiplicité lui confère un rôle unique dans le discours, agissant simultanément comme symbole du choix spirituel et de l’expérience historique.
Citations de soutien :
« Le dernier prophète de l’Ancien Testament, l’ange Malachie, parle également de ce livre mystérieux : "Le Seigneur écoute et entend cela, et devant lui est inscrit le livre commémoratif de ceux qui craignent le Seigneur et honorent Son nom" (Mal. 3,16). Ainsi est-il écrit dans l’Ancien Testament à propos de ce livre invisible. Cette référence n’est pas moins présente dans le Nouveau Testament, notamment chez l’apôtre Paul et l’apôtre Jean le Bienheureux. Le saint Paul écrit aux Philippiens au sujet de ses collaborateurs en déclarant : "avec moi, avec Clément, et avec d’autres collaborateurs dont les noms sont inscrits dans le Livre de la Vie" (cf. Phil. 4,3). Être effacé de ce livre signifie être séparé du Christ et de Son Royaume. » (source : lien txt)
« Le Livre des Justes est de nouveau mentionné dans le Deuxième Livre des Rois : "David pleura Saül et son fils Jonathan avec cette lamentation, et il ordonna d’enseigner aux fils de Juda l’art de l’arc, comme il est écrit dans le Livre des Justes" (2 Rois 1,17–18). Selon les chercheurs, il s’agirait d’une collection d’œuvres poétiques dont étaient extraites des informations sur les événements anciens de l’histoire d’Israël. Le livre ne nous est pas parvenu : ni l’auteur ni la période de sa création ne sont connus. Il est possible que ce livre ait été enrichi au fil du temps de nouveaux chants. » (source : lien txt)
« En septembre 1841, Inok Parfény se trouvait à Optina chez le vieil homme Léonide, et il raconte ce fait en détail dans son livre. Déjà en 1870, Dostoïevski avait attiré l’attention sur ce lieu optinien mentionné dans le livre de Parfény, s’inspirant de celui-ci pour l’épisode de l’oratrice dans « Les Démons », lors de la scène avec le fou Sémen Iakovlevitch. Nous ne savons pas comment la visite par Dostoïevski du célèbre fou moscovite Ivan Iakovlevitch Koreïche a influencé cette scène, comme l’indique Anna Grigoryevna, mais voici comment Parfény décrit la réception par le vieil homme Léonide, parfois lui aussi paraissant faire preuve de folie : "Parmi ces personnes," écrit Parfény, "se tenait devant lui (devant le père Léonide)." » (source : lien txt)