Fondements moraux et divergences d’action
Dans ce cas, la différence en question s'explique par le fait que, bien que les deux formes d'activité humaine reposent sur des aspects de la nature humaine (tels que la compassion et l'égoïsme), la présence même d'un fait ne détermine pas sa valeur morale. Selon l'énoncé extrait du document « lien txt », les deux types d'activité, bien qu'ils émanent des mêmes sources intuitives, sont inévitablement évalués différemment : l'un est perçu comme normal et attendu (c'est-à-dire orienté vers le bien d'autrui), tandis que l'autre est considéré comme anormal, puisqu'il est exclusivement axé sur le bénéfice personnel. L'auteur indique que « si... les deux activités reposent de manière identique sur les faits fondamentaux de la nature humaine, il n'est pas encore clair pourquoi l'une est considérée comme normale et l'autre comme anormale. Le fait en lui-même, en tant que tel, ne peut être ni meilleur ni pire que l'autre. »
Ainsi, l'existence d'une différence apparente s'explique par la nécessité de trouver une base rationnelle et impérative qui justifie la préférence morale d'une forme d'activité par rapport à une autre, plutôt que de simplement se fier aux faits empiriques de la nature humaine.
Citations à l'appui :
« En fait, on nous présente deux types d'activités humaines. L'un d'eux, précisément celui qui concerne le bien d'autrui, est reconnu comme moralement bon, devant être accompli, c'est-à-dire normal ; l'autre, précisément celui concernant l'exclusif bien personnel, est, au contraire, reconnu comme moralement mauvais, indigne ou anormal187. ... Ainsi, si les deux activités reposent de manière identique sur les faits fondamentaux de la nature humaine, il n'est pas encore clair pourquoi l'une est normale et l'autre anormale. Le fait en lui-même, en tant que tel, ne peut être ni meilleur ni pire que l'autre. » (source : lien txt)