L'impact psychologique des réponses négatives
De telles réponses peuvent avoir un effet profond sur l’état intérieur d’une personne, influençant à la fois sa perception de soi et ses actions ultérieures. Par exemple, lorsqu'une personne est confrontée à une série d’évaluations ou de réponses négatives, ses besoins fondamentaux de réussite, de reconnaissance ou d'estime de soi peuvent ne pas être satisfaits, ce qui peut à son tour conduire à un découragement persistant de ses capacités, à la dépression, à la rancœur ou à la colère (source: lien txt). De telles expériences négatives peuvent survenir même au bout d’un échec, lorsque la personne commence à percevoir la situation comme une confirmation de son incompétence.De plus, l'influence de telles réponses se manifeste également au niveau de l'estime de soi, qui, comme il a été démontré, a un impact significatif sur la vie d'une personne. Ainsi, les enfants dont l'estime de soi est insuffisamment développée peuvent rencontrer des difficultés dans leurs études, dans leurs relations avec leurs pairs et dans leur comportement social à l'âge adulte, ce qui rend encore plus difficile la réussite et conduit à des problèmes chroniques de perception de soi (source: lien txt).Il convient également de noter que certains types de réponses ou d’influences externes peuvent amener une personne à se percevoir uniquement comme un instrument destiné à exécuter les ordres d’autrui, réduisant ainsi sa responsabilité personnelle quant aux actes accomplis. Des données expérimentales, où les individus manifestaient une tendance à obéir à l'autorité, montrent que de telles réponses peuvent conduire à un détachement émotionnel vis-à-vis des conséquences de leurs propres actions (source: lien txt).Ainsi, de telles réponses peuvent avoir des répercussions négatives sur l'état psychologique, sapant l'estime de soi, suscitant des réactions de stress et même poussant la personne à une obéissance excessive, ce qui conduit finalement à une perte de contrôle sur la situation et à une détérioration de la qualité de vie.Supposons que la chance ne sourit pas à une personne : un échec s'ensuit à un autre. Cela signifie que ses besoins de réussite, de reconnaissance ou peut-être d'estime de soi ne sont pas satisfaits. En conséquence, il peut ressentir un découragement persistant de ses capacités, ou éprouver de la dépression, ou ressentir de la rancœur et de la colère envers les « responsables ». Et il en est de même pour toute expérience négative : derrière chacune d’elles se cache toujours un besoin non réalisé. Examinons le schéma pour voir s'il y a quelque chose sous le niveau des besoins. Il s'avère qu'il y en a! (source: lien txt)Dans le cadre d'une expérience, il a été constaté que plus de quatre-vingt-dix pour cent des sujets étaient prêts à exécuter les ordres des autorités, même en sachant qu'ils pouvaient causer des souffrances physiques à autrui. La personne commence à se considérer comme un simple instrument destiné à exécuter les ordres donnés par autrui, déchargeant ainsi sa responsabilité quant aux actes commis. Milgram a non seulement établi que les individus manifestaient une tendance à obéir à l'autorité, mais il a également identifié les conditions déclenchant cette obéissance. Il s'agit notamment du détachement émotionnel vis-à-vis de la victime, de la proximité avec une autorité légitime et du prestige de l'autorité. Milgram a commenté cette propension à l'obéissance en déclarant : « Bien que certains sujets savaient que leurs actions étaient incorrectes, en leur for intérieur, ils pensaient être du côté du bien. Ils ne comprenaient pas que les expériences subjectives, lorsqu'elles ne se traduisent pas par des actions, n'ont aucun lien avec la moralité. Tout contrôle politique s'opère par des actions. Les tyrannies se perpétuent grâce à des personnes lâches, incapables de défendre leurs convictions. Les gens accordent trop peu d'importance à ce qu'ils font et ne réalisent pas que les valeurs doivent être défendues par des actions. » (source: lien txt)