La différence fondamentale réside dans le fait que les habitudes issues de l'activité volontaire se forment comme résultat d'un établissement conscient d'un objectif et d'efforts, ce qui procure une vivante sensation de l'activité du « moi » et permet de diriger l'énergie vers un développement créatif et intellectuel.

L'impact différentiel des habitudes volontaires et émotionnelles

La différence fondamentale réside dans le fait que les habitudes issues de l'activité volontaire se forment comme résultat d'un établissement conscient d'un objectif et d'efforts, ce qui procure une vivante sensation de l'activité du « moi » et permet de diriger l'énergie vers un développement créatif et intellectuel. Ces habitudes favorisent l'automatisation des mouvements sans surcharge émotionnelle excessive et, au contraire, préservent les ressources internes pour une activité supérieure.

D'autre part, les habitudes issues des mouvements expressifs (émotionnels) se forment principalement sous l'effet d'une expérience émotionnelle, sans intervention de la volonté consciente ni objectif clairement défini. Cela conduit à ce que leur développement devienne « mécanisé » : c'est-à-dire que leur profondeur intérieure et leur force créatrice disparaissent, l'expérience émotionnelle étant remplacée par l'automatisme. Ce type d'habitude, selon la citation, a une influence négative sur la vie émotionnelle, car il retarde le développement de véritables sentiments complets et les relègue au fond de l'âme.

Citations de soutien :
« Abordons la question du développement des habitudes chez les enfants. Il est connu que les habitudes se développent à partir des mouvements volontaires — bien que la répétition des mouvements puisse créer des habitudes dans d'autres formes d'activité; cependant, les habitudes les plus importantes sont celles qui se forment à partir d'une activité expressive et volontaire. Le développement des habitudes dans ces deux directions se poursuit de manière différente, tout comme l'influence des habitudes ainsi formées sur la vie psychique varie. Il s'agit du fait que le développement des habitudes à partir des mouvements expressifs (c'est-à-dire ceux liés à la régulation émotionnelle) a l'influence la plus négative et pernicieuse sur la vie émotionnelle, ce qui ne peut absolument pas être dit des habitudes se formant à partir de l'activité volontaire.» (source: lien txt)

« Dans la régulation émotionnelle de l'activité, ce point est complètement absent — c'est là toute la différence psychique entre les deux formes de régulation... L'activité volontaire nous procure une expérience extraordinairement vive de notre « moi » — elle est toujours vécue comme l'activité du « moi ». » (source: lien txt)