Pères de l'Église : L'autorité du mentor spirituel
Le choix du titre «Pères» dans le contexte du mentorat spirituel et de l'autorité met en lumière le rôle particulier des dirigeants de l’Église en tant qu'enseignants spirituels et fondateurs de la foi. Ce terme ne renvoie pas uniquement à une position formelle, mais souligne également la relation profonde entre le mentor et son élève spirituel, où le mot «père» s'assimile à celui d'enseignant. Autrement dit, seuls les mentors véritablement éclairés, inspirés par Dieu et capables de comprendre l'esprit de l'enseignement évangélique pour le transmettre à leurs disciples, ont le droit de se désigner comme «Pères».
Comme le souligne l'une des sources, «Dans le vocabulaire chrétien primitif, le concept de «père» était généralement associé au terme «enseignant». L'apôtre saint Paul y fait déjà allusion en déclarant : ‘bien que vous ayez mille mentors, vous n’avez pas beaucoup de pères; c'est moi qui vous ai engendrés en Christ Jésus par l'Évangile’ (1 Cor 4:15). Saint Irénée de Lyon affirme également : ‘Car si quelqu’un est instruit par un autre, il est appelé fils de l’enseignant, et ce dernier en est le père’. Enfin, Clément d'Alexandrie déclare : ‘Les paroles sont le produit de l'âme. Par conséquent, nous appelons ceux qui nous instruisent des pères’» (source: lien txt, page: 5).
Une autre source précise en outre que ce lien indissociable entre les concepts de «père» et d'«enseignant» se retrouve dans le développement ultérieur, où les mentors spirituels, connus comme les Pères de l’Église, ne se contentaient pas d'enseigner, mais «engendraient» spirituellement leurs disciples, leur transmettant, à travers la parole vivante et écrite, la force de l'éclairage spirituel (source: lien txt, page: 5).
Ainsi, la signification du choix du titre «Pères» réside dans le fait qu’il reflète non seulement l’autorité de ceux qui transmettent le savoir spirituel, mais aussi leur capacité à instaurer un lien profond, presque familial, avec leurs disciples. Cela démontre que le mentorat spirituel implique une connexion informelle et étroite, dans laquelle l’enseignant endosse le rôle d’un parent spirituel, capable d’éclairer le chemin de la foi par son exemple personnel et par la parole de la révélation divine.
Citations à l’appui :
«Cependant, tout ceci, dans le cadre du développement de la littérature ecclésiastique, ne concerne que... Pères et Enseignants de l’Église, Écrivains ecclésiastiques. Dans le vocabulaire chrétien primitif, le concept de «père» était généralement associé au terme «enseignant». L'apôtre saint Paul y fait déjà référence en disant : «bien que vous ayez mille mentors, vous n’avez pas beaucoup de pères; c'est moi qui vous ai engendrés en Christ Jésus par l'Évangile» (1 Cor 4:15). Saint Irénée de Lyon déclare également : «Car si quelqu’un est instruit par un autre, il est appelé fils de l’enseignant, et ce dernier en est le père». Enfin, Clément d'Alexandrie affirme : «Les paroles sont le produit de l'âme. Par conséquent, nous appelons ceux qui nous instruisent des pères»» (source: lien txt, page: 5).
«Pères et Enseignants de l’Église, Écrivains ecclésiastiques. ... Une telle connexion indissociable des deux concepts, menant presque à leur identification, se retrouve ensuite dans le monachisme primitif, où le mot «abba» signifiait à la fois «père spirituel» et «enseignant»» (source: lien txt, page: 5).