Quête de sens et progrès : la dualité de l'Homo sapiens

Les réflexions modernes sur l'essence de l'homme soulignent que la véritable force de Homo sapiens réside dans le désir de vivre de manière significative, en se développant constamment et en surmontant ses limites. À la base de cette idée se trouve la conviction que notre destinée consiste à investir nos efforts dans la croissance, la connaissance et la transformation consciente de notre vie, plutôt que de céder aux impulsions destructrices et primitives. Les auteurs, en étudiant les capacités humaines, ne nous perçoivent pas simplement comme des êtres programmés biologiquement, mais comme une nature par laquelle le progrès devient une partie intégrante de l'existence. Ils soulignent que notre patrimoine génétique renferme des potentialités qui nous incitent à tendre vers la sagesse et l'auto-amélioration, bien que la vie réelle nous entraîne souvent vers un automatisme instinctif et des comportements destructeurs.

Cette idéologie nous pousse à choisir consciemment la voie de la connaissance et du progrès, montrant qu'une existence raisonnée est une lutte constante contre la primitive tendance, où l'homme renonce aux conforts immédiats pour une cause supérieure. Contrairement à celui qui perd cette impulsion innée d'auto-développement, le Homo sapiens éclairé conserve en lui la force et l'élan de transformer le monde et lui-même.

En fin de compte, une culture fondée sur la rationalité démontre combien il est important de ne pas oublier notre potentiel, car c'est grâce à la persévérance dans l'étude, le développement et les actions conscientes que nous pouvons dépasser notre déterminisme biologique naturel et réaliser un avenir porteur d'idées audacieuses et de changements constructifs.

Comment peut-on caractériser l'irrationalité de l'homme par rapport au Homo sapiens rationnel ?

Dans les travaux des auteurs transparaît l'idée que la véritable force de Homo sapiens réside dans la lutte ciblée pour une existence de qualité et pleine de sens, c'est-à-dire dans la quête du progrès et de l'auto-amélioration, tandis que l'irrationalité se manifeste par un écart par rapport à cette essence, quand l'homme se laisse dominer par des instincts destructeurs ou primitifs.

Par exemple, dans un des extraits, il est mentionné :
"Tous les hommes sur la planète appartiennent à l'espèce Homo sapiens — l'homme raisonnable. Il nous semble évident qu'en vertu de l'hérédité, nous ne pouvons pas nous élever au-dessus de ce pour quoi nous avons été génétiquement conditionnés par les cinq dernières générations de nos ancêtres."
(Source : lien txt)

Cette affirmation souligne que, bien que nous soyons conçus biologiquement comme des êtres capables d'un comportement rationnel, il existe une contradiction entre notre potentiel génétique et la manière dont nous agissons souvent dans la vie quotidienne.

Ensuite, un autre auteur met en avant que c'est la rationalité qui se reflète dans la quête d'auto-amélioration et dans une approche consciente de la vie :
"Le progrès est inévitable, il s'exprime de notre côté par la rationalité. Homo sapiens se distingue des autres êtres par le fait qu'il lutte pour sa vie non pas par la brutalité et la destruction, mais par la signification et la détermination. L'irrésistible envie de s'auto-améliorer, l'inexplicable nécessité de lutter pour la vie – tout cela témoigne de notre nature rationnelle. L'homme évolue et s'améliore précisément grâce à la raison et à une détermination inébranlable à acquérir de nouvelles connaissances et à progresser."
(Source : lien json)

Ainsi, l'irrationalité de l'homme peut être caractérisée comme la perte ou le développement insuffisant de cette capacité innée à une auto-amélioration consciente et ciblée. Alors que, par nature, Homo sapiens est destiné à se transcender et à transformer le monde par une action raisonnée, les manifestations irrationnelles conduisent à un mode de vie dominé par des instincts primitifs et des comportements destructeurs. Une autre illustration de l'irrationalité se trouve dans la perspective selon laquelle, contrairement à sa destinée supérieure, l'homme se comporte souvent « de manière complètement effrayante, pire que des vaches, pire que des crocodiles, pire que des insectes », indiquant ainsi un fossé entre le potentiel inhérent d'un être rationnel et la réalité de son existence.
(Source : lien txt, page 32)

En conclusion, on peut dire que l'Homo sapiens rationnel manifeste sa véritable essence par une quête permanente de connaissance, de progrès et par des actions conscientes, tandis que l'irrationalité se traduit par un éloignement de ces idéaux élevés, lorsque l'homme abandonne le chemin de l'auto-amélioration au profit d'un comportement primitif et automatique.

Citations de référence :
"Tous les hommes sur la planète appartiennent à l'espèce Homo sapiens — l'homme raisonnable. Il nous semble évident qu'en vertu de l'hérédité, nous ne pouvons pas nous élever au-dessus de ce pour quoi nous avons été génétiquement conditionnés par les cinq dernières générations de nos ancêtres." (Source : lien txt)
"Le progrès est inévitable, il s'exprime de notre côté par la rationalité. Homo sapiens se distingue des autres êtres par le fait qu'il lutte pour sa vie non pas par la brutalité et la destruction, mais par la signification et la détermination. L'irrésistible envie de s'auto-améliorer, l'inexplicable nécessité de lutter pour la vie – tout cela témoigne de notre nature rationnelle. L'homme évolue et s'améliore précisément grâce à la raison et à une détermination inébranlable à acquérir de nouvelles connaissances et à progresser." (Source : lien json)
"« L'homme est la plus haute création divine, un être étonnant, mais il vit de manière complètement effrayante, pire que des vaches, pire que des crocodiles, pire que des insectes. »" (Source : lien txt, page 32)