Les deux visages de la vérité : rigueur technique et sensibilité human
Dans le monde contemporain, les approches de la recherche de la vérité peuvent varier radicalement, reflétant les particularités des mentalités et des points de vue professionnels. La méthode technique, axée sur la rigueur, la linéarité et l’univocité, cherche à tracer une ligne droite claire entre le point A et le point B. Cela assure une analyse limpide et permet de trouver immédiatement le lien entre des éléments apparemment disparates. Cependant, une telle simplification s’avère souvent insuffisante pour décrire une réalité où tout ne se cantonne pas aux solutions binaires.
À l’inverse, l’approche humaniste ouvre un océan de possibilités en reconnaissant la multistratification et la relativité de la vérité. Cette méthode saisit les nuances d’une vérité historique, pédagogique, artistique voire collective, démontrant que la vérité peut revêtir plusieurs nuances au lieu d’une seule. Un tel regard permet de s’adapter de manière flexible aux situations complexes de la vie et d’appréhender la réalité dans toute sa dynamique.
Au lieu de hiérarchiser les méthodes, il convient de réaliser que chacune possède sa force unique. La rigueur technique est idéale pour une analyse précise et univoque, tandis que la flexibilité humaniste permet de discerner la richesse et la diversité de l’expérience humaine. Ainsi, comprendre et reconnaître ces différents outils de pensée nous rend non seulement plus professionnels, mais aussi plus aptes à saisir en profondeur le monde qui nous entoure.
Quelles sont les différences entre l'approche technique et l'approche humaniste, et peut-on déterminer laquelle d'elles présente un niveau supérieur ?
Les différences entre l'approche technique et l'approche humaniste se manifestent avant tout dans les méthodes de recherche et d'interprétation de la vérité. Ainsi, selon une source, la personne issue d'une formation technique tend à adopter une logique linéaire : elle cherche le point unique qui relie deux conclusions, comme si elle traçait une ligne droite entre deux points (« Lorsque j'apprends qu'une personne qui réfléchit à des questions religieuses possède une formation technique, un signal d'alarme se déclenche en moi : attention, il faut être prudent. Car très souvent, le technicien se révèle excessivement linéaire : il a trouvé deux points et trace immédiatement une ligne droite entre eux. Tandis que l'humaniste sait que la présence des points « A » et « B » n'implique pas qu'en partant du « A », le train arrivera obligatoirement au « B ». Il pourrait bien atteindre le point « D ». Et par ailleurs, il peut y avoir un changement en cours de route. Il faut apprendre à lire tout au long de la vie. Et les textes humanistes se lisent pourtant différemment des tableaux.» – source: lien txt, page : 19).
À l'inverse, l'approche humaniste se caractérise par sa polyvalence et sa flexibilité dans la recherche de la vérité. L'humaniste ne se limite pas à un point de vue unique, mais reconnaît l'existence de différents niveaux sur lesquels la vérité peut se manifester – qu'elle soit historique, pédagogique, situationnelle, artistique, personnelle ou même collective. Cela se dit ainsi : « Le technicien, face à deux jugements divergents, exige : 'La vérité ne peut être qu'une seule !' L'humaniste sait qu'à un certain niveau, il peut y avoir plusieurs vérités. Il y a la vérité historique et la vérité pédagogique. Il y a la vérité situationnelle, artistique. Il y a la vérité personnelle et 'corporative' (...). Enfin, la vérité peut tout simplement être partielle.» (source: lien txt, page : 20).
Quant à la question de savoir s'il est possible de déterminer laquelle des approches possède un niveau supérieur, aucune des sources ne propose une évaluation hiérarchique. Chaque approche vise à résoudre des tâches spécifiques : l'approche technique assure clarté, univocité et rigueur dans l'analyse, tandis que l'approche humaniste offre flexibilité, interprétation et prend en compte la complexité de l'expérience humaine. Ainsi, il ne s'agit pas tant d'un "niveau supérieur", mais plutôt d'une différence dans les outils de pensée, l'un ne surpassant pas l'autre mais se complétant en fonction du contexte et des objectifs.