L'alcoolisme – Ce n'est pas simplement une dépendance aux boissons, mais une atteinte profonde à l'intégrité de la personne, affectant ses liens sociaux, son état émotionnel et son système de valeurs.

L’alcoolisme : Déclin personnel et désintégration sociale

L'alcoolisme – Ce n'est pas simplement une dépendance aux boissons, mais une atteinte profonde à l'intégrité de la personne, affectant ses liens sociaux, son état émotionnel et son système de valeurs. Déjà, aux premiers stades de la dépendance, on peut remarquer comment l'individu commence à se fermer aux affaires familiales, perdant ainsi la capacité d'empathie et de compréhension envers ses proches. Il est important de comprendre que ce processus ne se limite pas à l'aspect physique de la dépendance, mais touche tous les niveaux de l'existence : des fonctions biologiques aux fondements spirituels de la personnalité.

Au fur et à mesure que le problème évolue, on observe une modification significative des traits de personnalité : la capacité d'introspection se perd, le contrôle sur le comportement diminue considérablement, et au lieu de participer activement à la vie de la famille et de la société, l'attention se focalise uniquement sur l'alcool. Une telle crise affecte non seulement l'individu, mais également son entourage proche. Les relations familiales s'effritent, et les liens sociaux se dissolvent, conduisant à la dégradation de l'identité personnelle et à la perte d'ouverture émotionnelle.

Il est difficile de surestimer l'importance de prendre en compte tous les aspects sociaux et psychologiques de l'alcoolisme. La complexité de ce problème exige une approche globale, faisant appel à des mesures de soutien, à la réhabilitation et à un travail profond de restauration des valeurs perdues. Pour chacun confronté à cette maladie, il est essentiel de comprendre qu'un retour à une vie normale est possible, si les signaux sont reconnus à temps et si l'on sollicite une aide professionnelle.

Que peut indiquer les aspects sociaux et psychologiques de l'alcoolisme ?

La réponse à la question des aspects sociaux et psychologiques de l'alcoolisme se dévoile par l'observation des changements de l'état émotionnel, des relations et de la perception du monde chez une personne dépendante de l'alcool. L'un des indicateurs est la perte d'intérêt pour la vie familiale et l'incapacité à saisir les expériences et les problèmes des proches. Cela se manifeste par le fait que « l'addict, d'une part, perd tout intérêt pour ce qui se passe au sein de la famille, il ne se soucie plus des émotions, des soucis et des problèmes de ses proches. D'autre part, il lui manque la force et l'énergie pour s'investir dans les problèmes, pour une participation émotionnelle et pour de l'empathie... », ce qui indique une perte d'ouverture émotionnelle et des liens sociaux (source: lien txt).

De plus, il est noté que l'alcoolisme n'est pas seulement un trouble physique, mais également « une maladie bio-socio-psycho-spirituelle ». Cette approche souligne que la dépendance affecte la manière de penser et les orientations de valeurs de l'individu, modifiant ses modes d'autorégulation et sa capacité à contrôler ses besoins. Par conséquent, la personnalité change, ce qui conduit à une dégradation des fonctions sociales, l'individu n'ayant « ni le temps pour son travail ni pour sa famille », et plaçant au centre son existence « la vodka » et le besoin destructeur d'alcool (source: lien txt).

Ainsi, les aspects sociaux de l'alcoolisme se manifestent par la perte de participation à la vie familiale et sociale, l'affaiblissement des liens sociaux et une incapacité à ressentir de l'empathie, tandis que la dimension psychologique se traduit par un changement de la manière de penser, une diminution du contrôle sur les comportements et une dégradation progressive de la personnalité.

Citations de soutien :
« L'addict, d'une part, perd tout intérêt pour ce qui se passe au sein de la famille, il ne se préoccupe plus des émotions, des soucis et des problèmes de ses proches. ... Ces caractéristiques sont communes à tous les troubles de dépendance... » (source: lien txt)

« I.B : Si l'on devait décrire l'ivresse en langage courant, la formule la plus brève serait celle que vous venez d'énoncer, une maladie bio-socio-psycho-spirituelle. ... L'état est à peu près le même... la manière de penser de l'individu change, sa capacité à contrôler ses besoins et ses valeurs change... » (source: lien txt)