Rééquilibrer le cerveau : quand le néocortex domine
Les recherches en neuropsychologie ouvrent des perspectives passionnantes : des stimuli spécialement conçus peuvent neutraliser temporairement les réactions instinctives, permettant ainsi au néocortex de prendre en charge le processus de prise de décision. Imaginez l'effet où un volume sonore élevé et des motifs rythmiques répétitifs « désactivent » littéralement certaines parties du cerveau, dominées par des mécanismes de survie ancestraux – ici, la pensée rationnelle prend le dessus, offrant la possibilité de comprendre la situation sans l'intensité émotionnelle habituelle. Une autre méthode radicale consiste à créer des conditions d'isolement total, où le fait de rester dans une petite pièce sombre efface les repères psychiques habituels, ramenant ainsi la personne à un état où il est facile de reprogrammer les systèmes nerveux. Ces techniques visent à modifier l'équilibre entre automatisme et logique, ouvrant ainsi de nouveaux horizons dans la compréhension du fonctionnement du cerveau et les voies potentielles pour en prendre le contrôle. Il ne fait aucun doute que de telles approches remettent en question notre conception de la résilience psychique et posent à la science des défis ambitieux sur la voie du contrôle de ses propres réactions.
Quels procédés psychotechniques permettent de désactiver le système limbique afin que le néocortex et la pensée rationnelle dominent ?
L'approche fondamentale consiste à utiliser des stimuli spécialement conçus, qui suppriment temporairement les réactions automatiques du cerveau – celles liées à la survie et aux réponses émotionnelles – afin de permettre au néocortex de dominer les structures plus primitives. En particulier, l'une des méthodes consiste à recourir à des niveaux sonores élevés et à des motifs rythmiques répétitifs capables de « désactiver » les fonctions cérébrales. Comme le souligne la source : « Volume et rythme sonore. Il est connu que les fonctions du cerveau peuvent être désactivées par un volume sonore élevé. C'est pourquoi les performances de groupes très bruyants se terminent souvent par une hystérie collective, rendant la personne incontrôlable. En plus d'un volume élevé, un effet similaire peut être obtenu grâce à des phrases mélodiques et rythmiques répétitives, c'est-à-dire des riffs… » (source : lien txt).
Une autre méthode implique de créer des conditions dans lesquelles les mécanismes émotionnels habituels et les réactions réflexes sont neutralisés. Ainsi, l'isolement du sujet – par exemple, le placer dans une petite pièce sombre – prive l'individu de ses repères sociaux et émotionnels habituels, le ramenant à un état de « vulnérabilité d'empreinte ». Cet état, caractéristique des premiers stades du développement, permet aux systèmes neuronaux d'être reprogrammés, contribuant ainsi à réduire l'influence du circuit de survie biologique, généralement associé au système limbique (source : lien txt).
Ces techniques psychotechniques, en agissant sur certains aspects du fonctionnement du système nerveux, peuvent modifier l'équilibre entre les processus instinctifs et rationnels, permettant ainsi au néocortex de mettre en œuvre une pensée rationnelle de manière plus active.
Citations de référence :
« Volume et rythme sonore. Il est connu que les fonctions du cerveau peuvent être désactivées par un volume sonore élevé. C'est pourquoi les performances de groupes très bruyants se terminent souvent par une hystérie collective, rendant la personne incontrôlable. En plus d'un volume élevé, un effet similaire peut être obtenu grâce à des phrases mélodiques et rythmiques répétitives, c'est-à-dire des riffs… » (source : lien txt)
« Lorsque le circuit de survie biologique signale un danger, toutes les autres formes d'activité psychique cessent. C'est un moment très important pour la reprogrammation du cerveau : pour former une nouvelle empreinte, il faut ramener le sujet à l'état de la petite enfance, c'est-à-dire à un état de vulnérabilité d'empreinte du premier circuit. La première étape sur ce chemin consiste à isoler la victime. Pour cela, une petite pièce sombre peut servir d'endroit idéal, car les techniques sociales, émotionnelles et mentales qui garantissaient auparavant la survie ne fonctionnent plus ici… » (source : lien txt)