La Dualité Originelle : Protection et Cruauté
Imaginez un monde où les « armes » naturelles – crocs, griffes et épines – jouaient un rôle décisif non seulement dans la défense, mais aussi dans l'expression de la puissance intérieure. Dans l'état pré-chute, elles servaient de mécanisme naturel d'autoprotection permettant de repousser les menaces extérieures tout en symbolisant la force inhérente à l'aspect originel de l'homme. Cette dualité de la nature assurait non seulement une protection physique, mais indiquait également le risque d'une cruauté implacable – une caractéristique connue des animaux et susceptible de se transformer en actions sévères et irrésistibles.
Dans cette interprétation, on peut considérer que l'état originel de l'essence humaine était un symbiose complexe de mécanismes de défense et d'un potentiel de cruauté, lequel joua par la suite un rôle clé dans la transformation de l'homme après la chute. Cette perspective permet de mieux comprendre comment la nature de la force et de la protection portait en elle les germes du risque et de l'instabilité, faisant de l'homme un être capable à la fois de grands exploits et d'actes destructeurs.
Quel rôle les crocs, griffes et épines pouvaient-ils jouer dans l'état pré-chute, et que révélaient-ils sur la nature de l'homme ?
D'après l'analyse du document cité, on peut supposer ce qui suit : dans l'état pré-chute, ces « armes » naturelles – crocs, griffes et épines – remplissaient la fonction d'un moyen naturel de défense et pouvaient même exprimer la force intrinsèque, partie intégrante de l'image originelle de l'homme. La présence de ces caractéristiques indiquait que la nature humaine était double : d'une part, l'homme disposait de moyens puissants pour se défendre et, éventuellement, pour protéger son entourage (un mécanisme naturel pour contrer les menaces), et d'autre part, il existait le risque d'une manifestation d'une cruauté implacable, ces traits étant à la fois caractéristiques des animaux et susceptibles d'engendrer des actions sans compromis.
Ce raisonnement est illustré dans le passage suivant, où il est noté :
« …voilà le nouveau divertissement de la cruauté — des prédateurs terrestres dépourvus de crocs, griffes et cornes ! » (source : lien txt, page : 82).
Ainsi, la présence des crocs, griffes et épines dans l'état originel pouvait symboliser une force naturelle et une disposition à l'autoprotection, tout en soulignant le potentiel de cruauté – un potentiel qui mena sans doute à la dualité fatidique de la nature humaine après la chute. Cette dualité rappelle que l'état originel de l'homme incorporait non seulement un haut niveau de puissance physique et de protection naturelle, mais aussi un risque inhérent d'expressions cruelles, constituant l'un des facteurs déterminants de la transformation ultérieure de l'essence humaine.