La Richesse Intérieure : Réévaluer la Beauté Véritable

Dans le monde moderne, nous sommes souvent séduits par l'éclat des attributs extérieurs, nous faisant oublier la richesse qui se cache dans nos âmes. Nous avons l'habitude d'évaluer les individus à travers des caractéristiques vives et tangibles, ce qui fait que les qualités spirituelles véritablement importantes restent dans l'ombre. Cette tendance s'explique par une inclination naturelle à la perception sensorielle ainsi que par l'incapacité à remarquer les nuances subtiles qui reflètent la véritable richesse de la personne.

Lorsque la société juge les individus uniquement sur la base de critères matériels et physiques, le lien avec des valeurs supérieures telles que le bien et la vérité se perd. Il est commun de penser que la beauté dotée d'une véritable force spirituelle n'est pas une fin en soi. Elle sert plutôt de rappel symbolique sur la nécessité de s'élever vers des idéaux plus élevés, offrant la possibilité de percevoir, derrière l'apparence extérieure, une signification profonde qui peut conduire à l'harmonie avec le monde intérieur et même à la perfection spirituelle.

Ainsi, à une époque où la perception superficielle occupe une place centrale, nous risquons de passer à côté de cette beauté unique qui réside dans la profondeur de l'âme. En éveillant en nous la capacité d'apprécier non seulement l'aspect extérieur, mais aussi l'intériorité, nous pourrons trouver la source d'une véritable inspiration, capable d'illuminer notre vie de la lumière de la bonté et d'une aspiration au développement spirituel.

Pourquoi, dans la société moderne, la beauté spirituelle et la valeur intérieure de l'individu sont-elles si souvent sous-estimées ?

La société moderne accorde souvent de l'importance uniquement à l'apparence extérieure et à l'attrait superficiel, ce qui est lié à la nature des sentiments humains et à un manque de profondeur spirituelle. Comme il est noté, « en raison de notre nature pécheresse, nous confondons souvent la beauté avec ce qui est simplement joli. Nous sommes des êtres sensibles et charnels, et non spirituels ; c'est pourquoi nous ne voyons et ne ressentons pas toujours la beauté spirituelle et, en vertu de notre sensibilité, nous aimons la beauté de l'âme... de sorte que la beauté de l'âme est plus présente dans nos relations, car la beauté spirituelle exige de l'homme une hauteur trop grande ». Autrement dit, l'habitude d'évaluer uniquement ce qui peut être vu et touché conduit à ce que la véritable valeur intérieure reste inaperçue.

De plus, pour certains, la beauté spirituelle porte une charge sémantique tout à fait différente. Ainsi, la véritable beauté n'est pas vue comme une fin en soi, mais comme un signe et un chemin vers des valeurs supérieures, telles que le bien et la vérité. Dans l'une des sources, il est dit : « Pour la conscience chrétienne, la beauté n'est pas une fin en soi. Elle n'est qu'une image, un signe, un prétexte, l'un des chemins menant à Dieu... la catégorie abstraite du ‘beau’ (de la beauté) perd son sens en dehors des notions de ‘bien’, ‘vérité’, ‘salut’ ». Cela signifie que lorsque l'évaluation est dominée par des critères matérialistes et sensoriels, la compréhension et la reconnaissance de ce qui rend la personne précieuse de l'intérieur se perdent.

Ainsi, dans des circonstances où l'apparence extérieure et les signes évidents du succès sont devenus la mesure de la valeur, la beauté spirituelle et la valeur intérieure se retrouvent reléguées au second plan. L'accent mis sur le matériel et le superficiel, ainsi que le sous-développement des sens capables de percevoir les aspects subtils de l'âme, conduisent à ce que les véritables qualités intérieures de l'individu soient sous-estimées.

Supporting citation(s):
« Malheureusement, en raison de notre nature pécheresse, nous confondons souvent la beauté avec ce qui est simplement joli. Nous sommes des êtres sensibles et charnels, et non spirituels, c'est pourquoi nous ne voyons et ne ressentons pas toujours la beauté spirituelle et, en vertu de notre sensibilité, nous aimons la beauté de l'âme, cette authenticité. Et dans nos relations avec autrui, la beauté de l'âme est plus nécessaire que la beauté spirituelle, car cette dernière exige de l'homme une hauteur trop élevée. Ainsi, notre capacité à percevoir la beauté diminue considérablement. Les jeunes enfants aiment tout ce qui est très vif, tape-à-l'œil et résonne fortement, car leurs sens ne sont pas développés et ils ont besoin que tout soit présenté de manière claire et ouverte. Et chez les adultes modernes, les sens ne sont pas non plus pleinement développés, de sorte que le sens de la beauté s'affaiblit, menant aux mêmes erreurs. Et si nous observons la création divine, nous voyons que le Seigneur utilise des couleurs étonnantes dans Sa création. » (source: lien txt)

« Pour la conscience chrétienne, la beauté n'est pas une fin en soi. Elle n'est qu'une image, un signe, un prétexte, l'un des chemins menant à Dieu. Il n'existe pas de véritable esthétique chrétienne, tout comme il n'existe pas de ‘mathématiques chrétiennes’ ou de ‘biologie chrétienne’. Cependant, pour le chrétien, il est évident que la catégorie abstraite du ‘beau’ (de la beauté) perd son sens en dehors des notions de ‘bien’, ‘vérité’, ‘salut’. Tout est uni à Dieu en Dieu et au nom de Dieu, le reste est informe. Ce qui reste, c'est l'enfer pur. C'est pourquoi il est si important de distinguer la beauté extérieure, illusoire, de la beauté véritable, intérieure. » (source: lien txt)