La réponse se fonde sur la compréhension que la pensée, qui nous semble contrôlée et consciente, est en réalité le résultat d’un processus profondément caché au cours duquel, parmi un grand nombre de représentations disponibles, c’est la réponse qui correspond à nos besoins et désirs qui est « choisie ». Comme le souligne l’une des sources, « nous percevons les résultats de ce processus, c’est-à-dire des pensées cohérentes ; parfois nous sommes capables de retracer ses premières impulsions. Mais le processus le plus intermédiaire, dont le résultat est la pensée, est celui qui trouve la réponse à la question qui ne nous est pas consciente, comme l’a brillamment démontré Hartmann. Nous savons qu’il s’agit d’un processus raisonnable et judicieux, car c’est grâce à lui que la pensée est conditionnée, puisqu’il sélectionne la réponse désirée parmi une infinité de représentations possibles. Mais tout comme ces représentations, qui sont à notre disposition, résident néanmoins en dehors de la sphère lumineuse de notre conscience réelle, la pensée, pour les trouver, doit être contrainte d’en sortir. » (source : 1263_6312.txt, page : 510)