La réponse peut être formulée comme suit. Si l'on considère l'ego comme une manifestation du diable, alors se libérer de son influence s'obtient, tout d'abord, par une stricte soumission à la volonté de Dieu et un contrôle constant de ses actions et de ses pensées. Dans l'un des enseignements, il est souligné que toute impulsion bienveillante peut être assombrie par une pensée impure, fruit du diable :
La déclaration «Avez-vous commencé le jeûne ?» n'est pas tant une question de savoir si l'action concrète de renoncer à la nourriture a débuté, mais plutôt une invitation à porter attention à la véritable signification du jeûne. Elle implique que le jeûne n'est pas simplement une abstinence formelle de certains aliments, mais un effort intentionnel de l'individu pour une privation spirituelle, attesté par des actions et une transformation intérieure. Comme le souligne Saint Jean Chrysostome, le jeûne authentique exige de prouver sa foi et de résoudre le problème non seulement par des paroles, mais aussi par des actes :
Dans les documents fournis, l'attention est principalement portée sur le fait que Garuda – le roi des oiseaux – est l'animal de monte de Maitreya dans la mythologie bouddhiste. Par exemple, l'une des sources explique :
D'après la citation dans laquelle le jeûne est décrit comme un exercice d'autolimitation, on peut en déduire ce qui suit. L'impossibilité de « nourrir » le mal intérieur, symboliquement exprimé par la métaphore des galettes, indique que la personne refuse consciemment les excès qui pourraient satisfaire ses désirs immédiats ou ses élans agressifs. Comme l'indique la source, le jeûne aide à comprendre que le bonheur ne dépend pas de la quantité consommée ni des attributs matériels, et le renoncement aux galettes au profit des concombres représente une forme de jeûne éprouvée par le temps (1234_6169.txt). Ainsi, si la part intérieure associée aux impulsions négatives reste « non nourrie », cela peut témoigner du fait que le système d'autolimitation fonctionne efficacement et que la personne se retient de céder à ses passions, qui ne sont pas toujours bénéfiques.
Le refus des actions imposées est souvent interprété à tort comme de la soumission, car l'absence apparente de résistance peut être perçue comme la capacité de céder calmement, alors qu'en réalité ce comportement résulte d'une totale détente de la volonté et d'une incapacité à maîtriser ses désirs. Autrement dit, une personne habituée à obtenir immédiatement tout ce qu'elle souhaite ne développe pas la capacité de refuser consciemment et volontairement ce qui lui est imposé de l'extérieur. Ce n'est pas une véritable soumission, qui naît de la force intérieure et du renoncement conscient, mais plutôt un signe d'insécurité et de perte de contrôle sur soi.