Les premières expériences traumatiques, selon plusieurs points de vue, influencent la formation de schémas de comportement durables à travers des processus inconscients profonds, dans lesquels les émotions et expériences refoulées continuent d'affecter activement la vie de l'individu.
Les blessures de l’âme se manifestent comme de profonds conflits intérieurs, nés des contradictions entre les valeurs personnelles et le sentiment de sa propre importance. Ces blessures apparaissent souvent lorsque la quête d’affirmation de soi est perturbée et que l’individu commence à ressentir son inaptitude dans ses relations avec le monde qui l’entoure. C’est précisément ce sentiment de perte, de diminution de l’amour-propre, d’ambition et de fierté qui devient la source de blessures émotionnelles intenses pouvant avoir un effet prolongé, voire conduire à des névroses ou des psychoses.
La surcharge d'information devient le catalyseur d'une série de problèmes structurels affectant de manière significative l'adaptation de l'être humain et la qualité de sa vie. Premièrement, une quantité excessive d'information entraîne une baisse de la qualité des processus de pensée. Comme le note l'une des sources, «Une information trop abondante et incontrôlée développe une mémoire mécanique inférieure, tout en supprimant la force créatrice et l'énergie. L'être humain, recevant sans cesse une alimentation en abondance, devient une masse informe de graisse, difficile à mouvoir et à respirer...», ce qui indique une perte de la capacité à analyser critiquement et à adopter une approche créative dans la résolution des problèmes, essentielle pour une adaptation efficace (source: 1010_5047.txt).
Les personnes manquant de stabilité intérieure et présentant des états névrotiques éprouvent souvent des difficultés à s’adapter à une routine prévisible, ce qui les pousse à rechercher des expériences émotionnelles dans des situations de crise ou non conventionnelles. Ces individus, en raison de leur instabilité psychique, perçoivent plus facilement le risque comme un moyen de confirmer leur valeur, de s’affirmer et de ressentir une supériorité par rapport aux autres. Comme le souligne une des sources, la vie traditionnelle et mesurée déplaît à la personnalité addictive, tandis que les situations de crise, avec leur imprévisibilité et leur risque, offrent l’opportunité de gagner en assurance et de s’affirmer (« …à l’inverse, la vie traditionnelle déplaît à la personnalité addictive… Les situations de crise, avec leur imprévisibilité, leur risque et leurs affects marqués, constituent pour eux le terreau sur lequel ils acquièrent assurance, estime de soi et sentiment de supériorité sur autrui » (source : 11_50.txt)).
Le conflit intérieur, qui naît entre un désir profond de vivre et une attirance simultanée vers la destruction, crée dans l’âme humaine une impulsion double, où coexistent le désir de vivre, de savourer l’existence, et l’incitation à l’autodestruction. Ce conflit se manifeste dans le fait qu’à un niveau subconscient, l’individu lutte contre des forces psychiques opposées, et lorsque l’impulsion destructrice devient trop forte, elle peut mener à des comportements autodestructeurs, y compris des tentatives de suicide.