Le véritable chrétien se définit avant tout par une foi intérieure sincère qui se manifeste inévitablement par ses actions et les changements de cœur, et non simplement par une identification formelle. Les sources citées soulignent que l’état véritable d’une âme sanctifiée par la foi confère sens et valeur à chaque acte de piété. En particulier, il est noté :
Le crucifix ordinaire est perçu comme un symbole puissant du salut, incarnant l'énergie du Christ, la protection et la bénédiction pour les croyants. Il symbolise avant tout la victoire sur le mal et la force de la présence salvatrice du Christ dans la vie de chaque chrétien. À l'inverse, la croix renversée indique un état dans lequel l'individu perd son orientation sur le chemin spirituel. Elle symbolise la perte de la lumière guidante et la destruction de l'assise spirituelle et morale, pouvant mener à la perdition spirituelle. Ainsi, la croix renversée est considérée comme un avertissement contre l'instabilité de la foi et l'abandon du véritable chemin vers le salut.
Saint Grégoire le Théologien conçoit la générosité comme un principe profondément enraciné dans la compréhension que tout ce que possède l’homme appartient en réalité à Dieu. Il considère que le chrétien n’est qu’un gardien temporaire, un « dépositaire de biens étrangers », dont le devoir est de gérer ces biens selon la volonté divine. Dans ses traités, il souligne que, même en offrant une partie de ses biens (voire même lui-même), l’homme ne pourra jamais égaler la générosité de Dieu, car tout émane de Lui et retourne à Lui avec abondance. Comme il l’exprime :
L’Église ne se limite pas seulement à la transmission et à la lecture des Écritures, elle les complète par leur incarnation vivante dans la tradition et les actions pratiques des fidèles. En essence, les Écritures fournissent la norme de la foi, tandis que la tradition offre un mode de vie dans lequel se réalise la parole de l’Évangile. Autrement dit, la tradition, qui prend vie dans les actions des paroissiens, la prière et les sacrements, constitue la « chair » qui complète les descriptions théoriques contenues dans les Écritures.
La transition de l'état primitif vers la maturité spirituelle et une nature divinisée, semblable au Christ, constitue un processus intérieur complexe et prolongé de transformation. D'abord, l'être humain naît avec l'image de Dieu, mais cette image est divisée par le péché, et c'est seulement au fil de la vie, grâce à un travail spirituel constant, que l'on peut restaurer la ressemblance divine. Cela est comparé aux douleurs de la naissance : le "moi" extérieur et primitif meurt progressivement, laissant place à un principe intérieur et spirituel qui se renouvelle jour après jour.