L'Esprit Navigateur : Les Onglets Infinis de la Connaissance
Notre esprit peut être considéré comme un navigateur dynamique, où les onglets les plus importants – de la soif de connaissance à l'incarnation d'étincelles créatives – sont constamment ouverts. Au début de notre parcours de vie, nous ouvrons avec un immense enthousiasme l'onglet de la curiosité, où chaque nouvelle page offre l’opportunité d'apprendre quelque chose de nouveau, nourrissant ainsi notre désir d’avancer. Ce moteur intérieur, animé par une passion inextinguible pour la lecture et la découverte du monde, donne le ton à toute notre croissance intellectuelle, nous rappelant que s’immerger dans les connaissances est la clé de l'expression de soi et du développement.
L'onglet suivant correspond à l'accumulation de pensées et d'idées éphémères que nous souhaitons non seulement conserver, mais organiser en un système cohérent. Ici, il ne s'agit pas de retenir chaque mot, mais de saisir l'essence de l'instant d'inspiration, afin qu'au fil des années, l’on puisse distinguer ce qui provenait d'une source extérieure de ce qui était le fruit de notre propre réflexion. C’est ce système de symboles qui permet d'organiser notre monde intérieur, transformant des fragments de pensées disparates en un ensemble harmonieux.
Tout aussi important est l'onglet de la systématisation des idées, qui rappelle le concept philosophique selon lequel chaque pensée se relie à une autre, créant ainsi une unité dialectiquement organisée. C'est dans cet espace que nous trouvons la base pour des réflexions profondes sur le monde, ses lois et le sens de l'existence, formant une plateforme solide sur laquelle se construisent nos concepts de vie et nos convictions.
Enfin, l'onglet tout aussi vibrant est celui de la créativité, où les mots prennent forme en se transformant en poésie et en images colorées. Dans cet espace, les idées s'animent, se mêlent et se complètent, permettant ainsi de créer quelque chose d’unique et de vivant. L'expression créative devient le point culminant de nos efforts, lorsque chaque pensée se transforme en un chef-d'œuvre de notre univers personnel.
Ainsi, notre esprit ressemble à un navigateur intellectuel avec des onglets constamment ouverts de connaissances, d'accumulation de pensées, de systématisation des idées et d'expression créative. Ces aspects définissent notre essence, nous guidant au quotidien et nous incitant à rêver, créer et chercher sans cesse de nouvelles connaissances.
Si notre cerveau était un navigateur, quels « onglets » de pensées et d'idées resteraient constamment ouverts ?Notre cerveau, tel un navigateur, garderait toujours ouverts les onglets qui forment notre essence, notre quête de connaissance et d'expression créative. L'un de ces onglets est la passion de la lecture et l'inextinguible soif de curiosité. Comme l'exprime si bien un passage, le lecteur « ne peut attendre de savoir ce qui se passera ensuite », et chaque nouvelle page devient un onglet ouvert dans un flux infini de savoirs et d’expériences (« À l'école, on se demande pourquoi tu lis autant, est-ce que tu aimes lire ?... J'ai simplement hâte de savoir ce qu'il y aura ensuite. Je me lève, je vais lire la nuit... » – source: lien txt).
Un autre onglet constamment ouvert peut être celui de l'accumulation de pensées et d'idées, que nous cherchons à sauvegarder afin qu’elles acquièrent avec le temps leur forme et leur sens. Ici, il ne s'agit pas tant de retenir chaque mot, mais de capturer l'essence de l'inspiration, le reflet d'une pensée susceptible d'éveiller la créativité. L'auteur raconte comment « parfois on le note mot pour mot, parfois avec nos propres mots, parfois on enregistre l'idée surgie au passage – peut-être sans lien direct avec le livre, mais provoquée par sa lecture », créant ainsi un système personnel de signes afin qu'ensuite, après des années, on puisse distinguer précisément ce qui est une citation, un récit ou notre propre pensée (source: lien txt).
De plus, dans notre « navigateur », l'onglet de la systématisation des idées resterait invariablement ouvert – une sorte de plateforme philosophique intérieure où les pensées se lient inéluctablement entre elles. Comme le soulignent les réflexions sur la sagesse des grands penseurs, « le monde des idées est un système, dialectiquement lié en lui-même », où l'idée centrale définit l'ensemble (source: lien txt). Cet onglet est le lieu où s'opèrent constamment des réflexions profondes sur le monde et ses lois, chaque nouvelle pensée venant organiser et enrichir l'image globale.
Enfin, l'onglet de la créativité est primordial, où les mots et les idées s'entremêlent pour se transformer en poésie et en images symboliques. Comme l’a noté l’un des auteurs dans une discussion sur la poésie : « Les poèmes, mon ami, ne se font pas d'idées, mais de mots. » Ici, chaque idée se mue en mots et ces mots, prenant forme, deviennent des composantes vivantes de notre univers mental.
Ainsi, notre « navigateur » mental garderait constamment ouverts les onglets de la quête de connaissance, de l'accumulation des pensées fugitives, de la systématisation des idées et de l'expression créative – autant d'aspects qui définissent notre monde intérieur et nous orientent dans notre vie quotidienne.
Soutenant cette réflexion, plusieurs citations viennent illustrer ces idées :
« À l'école, on se demande pourquoi tu lis autant, est-ce que tu aimes lire ?... J'ai simplement hâte de savoir ce qu'il y aura ensuite. Je me lève, je vais lire la nuit. Maman dit : 'Je vais te désinscrire de la bibliothèque.' Dites-moi ! Est-ce mal de lire ? De savoir lire ! » (source: 1348_6737. txt)
« Parfois on le note mot pour mot, parfois avec nos propres mots, parfois on enregistre l'idée surgie au passage – peut-être sans lien direct avec le livre, mais provoquée par sa lecture. Il suffit de développer son propre système de signes afin qu'ensuite, après des années, on puisse distinguer exactement ce qui est une citation, un récit ou ta propre pensée. » (source: lien txt)
« Oh, si seulement c'était ainsi resté ! ... » Bien que ce passage n'apporte pas une réponse directe, il témoigne aussi du fait que nos pensées, telles des histoires inachevées, demeurent ouvertes dans notre esprit.
« Chez Platon... le monde des idées est un système, dialectiquement lié en lui-même... » (source: 1264_6319. txt)
« Un jour, lors d'une conversation avec Mallarmé, il exprima son étonnement face aux difficultés qu'il rencontrait dans cet exercice... Les poèmes, mon ami, ne se font pas d'idées, mais de mots. » (source: 1278_6386. txt)