Dans la vie, la recherche de la bonne direction n’est pas une simple imitation des modèles d’autrui, mais un processus profond et dynamique d’auto-détermination et de croissance intérieure. Le rejet des recettes universelles offre à chacun la possibilité de se demander : quelle est exactement cette mesure intérieure, ce « rayon » qui me conduit progressivement vers le véritable Centre de mon être ?
Les concepts éthiques qui abordent la base ontologique des valeurs morales considèrent la différence entre le bien et le mal non pas comme le résultat d’observations empiriques, mais comme quelque chose d’enraciné dans la nature même de l’être et dans les principes fondamentaux de la raison. Ainsi, les critères de distinction entre le bien et le mal découlent de l’idée que le bien représente une norme inconditionnelle de vie et d’action, c’est-à-dire qu’il est déjà inscrit dès le début de la différenciation en tant qu’idéal vers lequel tend la conscience morale. Par exemple, comme il est indiqué dans l’une des sources, « la toute première distinction entre le bien et le mal contient déjà l’idée de bien ou de bonté, sans aucune limitation, renfermant en elle une norme inconditionnelle de vie et d’action » (source: 1259_6294.txt). Cela signifie que la distinction morale n’est pas simplement une évaluation conditionnelle des faits empiriques, mais le reflet d’une valeur profonde, fondée ontologiquement.
Le changement des priorités en faveur du confort conduit souvent l’individu à se concentrer exclusivement sur le bien-être matériel et la facilité, en négligeant la possibilité de vivre intensément ses expériences émotionnelles. Lorsque le confort devient l’objectif dominant, les efforts se focalisent sur la simplification et l’accélération de la vie quotidienne, ce qui, à son tour, réduit la sensibilité aux subtilités du monde émotionnel. Les émotions commencent alors à se manifester comme des réactions passagères et mécaniques, vidées de leur profondeur et de leur stabilité, tandis que l’espace intérieur de la personne s’appauvrit faute de stimulation pour la réflexion sur soi et la recherche de sens plus profonds dans la vie. Cela conduit à une existence caractérisée par une expérience émotionnelle superficielle, qui finit par engendrer une fatigue émotionnelle générale et un sentiment de vide.
La théorie psychodynamique considère le comportement autodestructeur comme le résultat de conflits internes, nés dans les premières relations familiales et dans le processus de formation de la personnalité. D'une part, les expériences de l'enfance et les conflits familiaux mal résolus créent ce que l'on appelle « l'effet d'accumulation », qui influence le développement des traits de caractère. Comme le note une source : « Les conflits familiaux mal résolus... donnent inévitablement lieu à un « effet d'accumulation ». Sous son influence se forment des traits de caractère qui finiront par déterminer le destin des enfants et des parents. » (source : 1348_6738.txt).
La différence entre extraire le sens et l’y investir réside dans le fait que, traditionnellement, on pourrait penser que le sens est déjà contenu dans le texte et que la tâche consiste simplement à en « extraire » le sens objectif. Pourtant, l'analyse des documents présentés montre que le sens du texte n'est pas quelque chose de prédéfini ou d'objectivement existant. Au contraire, il émerge du dialogue entre le lecteur et le texte ; le sens est « investi » dans le texte lorsque le lecteur, en se basant sur son expérience culturelle, personnelle et contextuelle, lui attribue une signification.