Souvent, les gens évitent de montrer ouvertement leurs meilleures qualités, craignant qu’une expression excessive de soi ne mène à une perte de force intérieure. L’idée sous-jacente est que les vertus véritablement significatives se développent mieux dans la solitude, sans excès de pompe ni affichage public. Cette approche aide à éviter l’accumulation d’orgueil, susceptible d’affaiblir la quête constante de perfection. Beaucoup de personnes cachent délibérément leurs qualités, estimant que la croissance secrète du bien intérieur préserve l’intégrité de l’âme et empêche l’autosatisfaction. Cette stratégie repose sur l’idée que les véritables transformations naissent dans les recoins discrets du cœur humain, où l’amélioration s’opère en silence. Ainsi, en dissimulant même leurs petites réussites, l’individu protège sa force spirituelle, restant fidèle à l’idéal élevé de l’autocritique et de la croissance intérieure continue.
Pourquoi tant de personnes semblent-elles ouvertes alors qu’en réalité elles masquent leurs véritables intentions et défauts ?
On peut expliquer cela par la crainte que l’excès d’ouverture ne conduise à la perte de la profondeur authentique de l’âme. L’idéal de la véritable vertu, tel que décrit chez les initiés, consiste à faire évoluer la perfection en secret, sans ostentation ni glorification publique. Ceci est lié à la peur que même le moindre excès dans la mise en avant de ses qualités ne favorise l’accumulation d’orgueil et la perte de force intérieure.