- 29.03.2025
Les normes et idéaux imposés par la société exercent une influence considérable sur la formation de nos attentes, orientant nos actions et déterminant la façon dont nous percevons notre existence. Ces idéaux offrent des modèles pour évaluer le succès, le bonheur et les relations, mais ils demeurent souvent très statiques alors que la réalité se révèle dynamique et multiforme. Par conséquent, lorsque nos attentes, façonnées par des normes sociales stables, se heurtent à la variabilité et à la complexité du réel, cela peut entraîner déception, anxiété et même conflit.
Les personnes manquant de stabilité intérieure et présentant des états névrotiques éprouvent souvent des difficultés à s’adapter à une routine prévisible, ce qui les pousse à rechercher des expériences émotionnelles dans des situations de crise ou non conventionnelles. Ces individus, en raison de leur instabilité psychique, perçoivent plus facilement le risque comme un moyen de confirmer leur valeur, de s’affirmer et de ressentir une supériorité par rapport aux autres. Comme le souligne une des sources, la vie traditionnelle et mesurée déplaît à la personnalité addictive, tandis que les situations de crise, avec leur imprévisibilité et leur risque, offrent l’opportunité de gagner en assurance et de s’affirmer (« …à l’inverse, la vie traditionnelle déplaît à la personnalité addictive… Les situations de crise, avec leur imprévisibilité, leur risque et leurs affects marqués, constituent pour eux le terreau sur lequel ils acquièrent assurance, estime de soi et sentiment de supériorité sur autrui » (source : 11_50.txt)).
La dynamique de groupe appliquée à la survie et à la prise de décision offre une série d’avantages adaptatifs uniques par rapport au comportement individuel. Tout d’abord, du point de vue sociobiologique, lorsque des individus se regroupent, la probabilité de survie de chacun, en tant que porteur d’un trait adaptatif particulier, augmente considérablement. Autrement dit, même si un membre isolé du groupe peut être exposé à un risque, l’ensemble du groupe bénéficie d’un avantage de survie grâce à la répartition collective des risques et aux possibilités de sacrifices individuels pour le bien commun. Comme le souligne l’une des sources :
Les instincts sociaux jouent un rôle clé dans la formation à la fois de comportements spontanés et coordonnés au sein d’un groupe. Selon l’auteur, dans l’une des sources, dès la petite enfance, les enfants manifestent des formes de sympathie sociale envers les personnes qui leur sont proches, ce qui devient un mécanisme important pour s’orienter dans l’environnement social. Comme il est noté :