Obstacles majeurs à la vie chrétienne authentique
Vivre en parfait accord avec l’image et l’enseignement de Jésus-Christ se heurte à une série d’obstacles sérieux.
Tout d’abord, il est exigé d’agir non seulement par des paroles, mais aussi par des actions. Comme il est dit dans l’une des sources :
« Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur, Seigneur ! Qui entrera dans le Royaume des Cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père céleste » (Mt 7,21). « Je vous ai donné l’exemple, afin que vous fassiez de même que moi » (Jn 8,15). Ce passage souligne la nécessité d’un engagement actif dans la vie chrétienne… (source : lien txt, page : 1).
Cela indique que le manque d’un engagement sincère envers la volonté de Dieu et le refus d’emprunter le chemin du sacrifice constituent des obstacles fondamentaux.
Deuxièmement, la culture moderne promeut des valeurs mondaines telles que la recherche du plaisir, l’expression de soi, la richesse matérielle et le statut social. Un texte précise :
« Il dépend de l’homme comment il vivra sa vie : avec un grand but ou avec un dessein mesquin. Certaines personnes affirment : la vie est une recherche de plaisirs. … L’homme considère que l’essentiel dans la vie est l’expression de soi, l’affirmation personnelle, et il dépend entièrement des autres et des circonstances. » (source : lien txt, page : 1).
Ces repères vont à l’encontre de l’appel à une vie chrétienne, où l’essentiel est de vivre selon les commandements et l’exemple du Christ.
Il convient également de noter que l’amour pour le monde et ses tentations est si fort qu’il obscurcit la véritable compréhension de la vie spirituelle. Les épîtres apostoliques sont très claires à ce sujet :
« N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde : celui qui aime le monde n’a pas l’amour du Père » – déclare l’apôtre Jean (1 Jn 2,15). Et dans un autre passage : « ... le monde entier est dans le mal » (1 Jn 5,19).
L’apôtre Jacques ajoute : « Ne savez-vous pas que l’amitié avec le monde constitue une inimitié avec Dieu ?» (source : lien txt, page : 1).
Ainsi, l’attachement aux biens matériels et aux plaisirs éphémères peut éloigner de la voie proposée par le Christ.
De plus, la pratique contemporaine tend à transformer les questions de foi en un « affaire personnelle » souvent dissimulée dans une dévotion secrète. Un auteur observe :
« Tout ce qui concerne la foi devient de nos jours une affaire « personnelle », même quelque chose qu’il faut sans cesse cacher dans les recoins les plus intimes de son être, alors qu’elle ne devrait avoir aucune place dans la vie. De nos jours, le christianisme se manifeste uniquement comme une dévotion personnelle et secrète, et la vie chrétienne s’est totalement appauvrie. La vie chrétienne n’est possible qu’au sein de l’Église ; seule l’Église vit selon la vie du Christ. » (source : lien txt, page : 1).
Cela démontre que l’absence de soutien collectif et la vie communautaire réduite compromettent la possibilité de conserver des idéaux chrétiens authentiques.
Il est également important de souligner la pression liée à la commercialisation de la vie spirituelle. Lorsque le ministère devient un moyen de profit et que les valeurs spirituelles se transforment en marchandises, la vie chrétienne perd son essence. Comme il est dit :
« Gratuitement vous avez reçu, gratuitement donnez » (Mt 10,8) – avait ordonné le Christ. Celui qui fait de son service pastoral une source de profit vil mérite le sort de Simon le Magicien. Il vaudrait mieux que de telles personnes quittent les limites de l’Église pour exercer dans le commerce sur les marchés. (source : lien txt, page : 1)
Ce propos est réitéré :
« L’Église n’est pas un magasin de marchandises spirituelles, ici le « commerce de la grâce » est inacceptable. « Gratuitement vous avez reçu, gratuitement donnez » (Mt 10,8) – avait ordonné le Christ. » (source : lien txt, page : 2).
Ainsi, la commercialisation de la foi affaiblit la sincérité et mine le service des véritables valeurs spirituelles.
Enfin, l’existence d’une culture dans laquelle prévaut une vie en dehors de l’Église, avec une participation aux offices qui se limite à la simple formalité, constitue également un obstacle sérieux. Comme il est souligné :
« Nous vivons inévitablement dans une culture extra-ecclésiale : six jours nous vivons en marge, et le septième, nous allons à l’Église. Mais peut-on se contenter d’aller simplement à l’Église ? Ce n’est en réalité pas possible. Tu as été appelé par Dieu, même en étant marié – et même si ta femme ne croit pas, vis avec elle, si elle accepte de vivre ainsi. » (source : lien txt, page : 1).
Cela met en évidence la nécessité d’une participation constante et active à la vie de l’Église, qui est une composante essentielle de l’imitation du Christ.
En somme, ces facteurs – le manque d’un véritable engagement envers la volonté de Dieu, la prédominance des valeurs mondaines et marchandes, l’amour pour ce monde, la dévotion individuelle au détriment de la vie communautaire, la commercialisation du ministère spirituel et l’approche purement formelle de la participation ecclésiale – constituent les principaux obstacles à la vie conforme à l’image et à l’enseignement de Jésus-Christ.