Basé sur des faits historiques, organiser une rencontre pour l'étude de la Bible avec des représentants de la nationalité grecque en Russie est possible, car il existe une longue tradition de participation des Grecs à l’étude et à la discussion des textes sacrés.

Fondements Historiques pour un Dialogue Biblique Grec

Basé sur des faits historiques, organiser une rencontre pour l'étude de la Bible avec des représentants de la nationalité grecque en Russie est possible, car il existe une longue tradition de participation des Grecs à l’étude et à la discussion des textes sacrés. Les sources historiques montrent que la communauté grecque a exercé une influence significative dans les sphères ecclésiastique et éducative sur le territoire russe.

Ainsi, dans l’un des documents, il est indiqué :
« Les églises, à l’exception de celles russes, se trouvaient dans une situation précaire… Toutes les chaires hiérarchiques étaient occupées uniquement par des Grecs, tandis que dans le sacerdoce, les autochtones étaient ordonnés, ceux-ci recevant leur formation dans une école théologique située au monastère de la Croix. La prédominance de la nationalité grecque débuta au XVIe siècle. Jusqu’en 1534, année du décès du patriarche Dorothée, d’origine arabe, les chaires patriarcales et épiscopales étaient tenues conjointement par des Grecs et des Arabes, ou uniquement par des Arabes, comme cela était le cas au XVe et au début du XVIe siècle. Après la conquête de la Palestine par les Turcs, la situation changea. En 1634, avec l’élection du patriarche grec Herman, toutes les chaires commencèrent à être occupées par des Grecs, cet ordre ayant même été légitimé par Herman pour le patriarcat de Jérusalem. » (source: lien txt)

Il est également noté que dans le processus éducatif, des représentants de la nationalité grecque participaient à l’étude des textes sacrés :
« Dans les académies spirituelles russes, en particulier à Kiev, ainsi que dans les séminaires du sud de la Russie, des élèves grecs et d’autres peuples orthodoxes de l’Orient suivaient fréquemment les cours… Dans les universités russes, des orthodoxes de l’Orient étaient souvent présents. Le centre de l’enseignement spirituel supérieur de l’Église grecque se trouvait dans les monastères. Ceux qui avaient survécu à la défaite turque possédaient d’excellentes collections de livres anciens et de manuscrits – il s’agissait principalement des monastères d’Athos. Là, dans le calme de la solitude, les moines étudiaient les Écritures saintes et les œuvres des Pères de l’Église, rédigeant également des traités théologiques. Du XVIe au XVIIIe siècle, les monastères d’Athos jouaient un rôle particulier dans ce domaine au sein de l’Église grecque. » (source: lien txt)

Ces extraits témoignent que la communauté grecque n’a pas seulement été historiquement active dans le domaine de l’illumination sacrée et de la théologie, mais a également établi des liens solides avec les institutions éducatives de la Russie. Cela crée des conditions favorables pour organiser des rencontres et des discussions bibliques avec la participation de représentants de la nationalité grecque.

Ainsi, si les intérêts des participants sont pris en compte et si des lieux appropriés pour la rencontre sont identifiés, la formation de groupes d’étude biblique avec des représentants grecs en Russie repose sur une base historique et culturelle solide.