Renouveau spirituel : redéfinir l’héritage de l’Ancien Testament
Les chrétiens considèrent aujourd’hui les rites de l’Ancien Testament comme une part de l’héritage historique, ayant cédé la place à la nouvelle doctrine apportée par le Christ. Dans la vision chrétienne contemporaine, l’accent est déplacé des traditions rituelles, telles que la célébration de Pourim et la consommation symbolique des « oreilles d’Aman », vers un renouveau spirituel, une symbolique renouvelée et une interprétation allégorique des Écritures sacrées. Ainsi, les événements de l’Ancien Testament sont perçus comme appartenant au passé, et leurs rites ont perdu de leur importance à la lumière du Nouveau Testament et de la Crucifixion du Christ, tournant décisif dans l’histoire de la foi.Au cœur de cette approche se trouve une mise à jour des fondements moraux et spirituels, les rituels, symbolisant des épisodes violents et sanglants de l’Antiquité, n’étant plus considérés comme des modèles de comportement pour les fidèles actuels. Les chrétiens estiment que la réinterprétation de ces traditions correspond à l’esprit du temps, où les idéaux d’amour, de pardon et de nouvelle expérience spirituelle priment. Cette perspective favorise un développement actif de la foi et permet de se concentrer sur des principes soutenant la croissance personnelle et le renouvellement des normes sociales.En somme, l’abandon de la célébration de Pourim et des rites qui y sont associés n’est pas un simple changement de tradition, mais bien un mouvement conscient vers une interprétation plus profonde de l’héritage sacré. En considérant les rituels de l’Ancien Testament comme une expérience historique, les chrétiens œuvrent à la création de valeurs qui reflètent une compréhension moderne de la spiritualité, de la morale et du respect mutuel, assurant ainsi la continuité de la foi dans le cadre d’une approche nouvelle et emblématique.
Pourquoi les chrétiens ne célèbrent-ils pas Pourim avec les juifs et ne suivent-ils pas la tradition de consommer les « oreilles d’Aman »?Les chrétiens ne célèbrent pas Pourim et ne respectent pas la tradition de consommer les « oreilles d’Aman » parce que leur vision religieuse implique que les rites et préceptes de l’Ancien Testament ne sont plus pertinents pour la vie moderne. Dans la tradition chrétienne, les événements de l’Ancien Testament sont interprétés de manière symbolique et allégorique, et de nombreuses fêtes établies dans la pratique juive sont considérées comme appartenant à une époque historique précise, qui s’est achevée avec la Crucifixion du Christ. Comme il est dit dans une source : « La date de péremption de Pourim est arrivée en l’an 30 de notre ère – lors de la Crucifixion du Christ. Les Juifs, quant à eux, semblent encore prêts à se nourrir de ce produit » (source : lien txt, page : 261). Autrement dit, pour les chrétiens, ces rituels ont perdu leur valeur tant pratique que spirituelle, dans la mesure où ils considèrent l’Ancien Testament comme appartenant au passé et ses principes ainsi que ses rites comme inadaptés à l’état actuel de la foi.De plus, un autre commentaire note que « c’est là la monstruosité de cette ‘fête joyeuse’ : de génération en génération, elle reproduit le modèle de traitement de ceux que les Juifs finiront par considérer comme leurs ennemis. Il n’y a ni histoire, ni progrès… C’est pourquoi les chrétiens ne célèbrent pas Pourim – même si ce festival puise ses racines dans une histoire qui leur est chère » (source : lien txt, page : 262). Cela souligne que la tradition chrétienne ne voit pas la nécessité de ressusciter des rites associés aux épisodes violents et sanglants de l’Antiquité, même si ces derniers représentent un héritage culturel et des symboles traditionnels dans la pratique juive, tels que les « oreilles d’Aman ».Ainsi, les chrétiens rejettent la célébration de Pourim et l’observance des traditions qui y sont liées (y compris la consommation des « oreilles d’Aman »), car ils estiment que les modèles de comportement et les rituels propres à l’Ancien Testament ne possèdent plus la force morale ou spirituelle nécessaire, à la lumière de l’enseignement chrétien où les événements et commandements du Nouveau Testament ont remplacé ou réinterprété les anciennes normes.Supporting citation(s):« La date de péremption de Pourim est arrivée en l’an 30 de notre ère – lors de la Crucifixion du Christ. Les Juifs, quant à eux, semblent encore prêts à se nourrir de ce produit » (source : lien txt, page : 261).« C’est là la monstruosité de cette ‘fête joyeuse’ : de génération en génération, elle reproduit le modèle de traitement de ceux que les Juifs finiront par considérer comme leurs ennemis. … C’est pourquoi les chrétiens ne célèbrent pas Pourim – même si ce festival puise ses racines dans une histoire qui leur est chère » (source : lien txt, page : 262).