Au-delà de l’égoïsme : Redécouvrir le divin universel
Dans la recherche moderne de sens spirituels, il est facile de céder à la tentation de percevoir Dieu à travers le prisme de l’expérience personnelle et de l’attachement émotionnel. Lorsque notre conception du Divin se réduit à « mon Dieu », nous risquons de transformer la profondeur de la foi en le reflet de nos désirs personnels, de nos attachements et de notre egoïsme. Cette approche permet aisément d’oublier que Dieu est un principe englobant et universel, ce qui conduit à la perte de la véritable substance spirituelle.À la base de ce problème se trouve une tendance à l’auto-affirmation, lorsque le culte de Dieu se transforme en exaltation de soi. Plutôt que de chercher l’harmonie avec le principe infini et tout-un, nous commençons à voir dans le Divin uniquement le reflet de nos penchants et de nos besoins. Cela appauvrit notre monde intérieur, nous laissant en quête d’un sens instable basé sur des aspirations personnelles et des besoins limités.En conclusion, il est important de noter que reconnaître Dieu en tant que principe grand et entier nous aide à dépasser une vision étroite et égocentrique du monde. Au contraire, le véritable éveil spirituel exige une réévaluation de nos aspirations et de nos attachements, afin que, dans le culte, nous ne trouvions pas le reflet de notre propre « moi » mais le chemin vers un contenu de vie infini et universel.
Comment la conception individuelle de Dieu peut-elle refléter des manifestations d’égoïsme personnel ?
Une conception individuelle de Dieu, lorsqu’elle se fonde sur une expérience intime et une approche émotionnelle du Divin, peut devenir le reflet de manifestations d’égoïsme personnel. Dans cette interprétation, Dieu n’est pas perçu comme un principe universel et objectif, mais comme quelque chose qui appartient personnellement à l’individu – « mon Dieu ». Cela conduit à ce que l’existence authentique et universelle soit remplacée par la projection de nos propres désirs, aspirations et habitudes, et, en conséquence, le culte de Dieu se transforme en adoration de soi.Ainsi, comme le souligne l’une des sources, « L’homme pense seulement qu’il adore Dieu, alors qu’en réalité, il s’adore lui-même, avec ses désirs, ses passions, ses habitudes, ses attachements. Il se sert de lui-même, ayant tout pour lui : sa maison pour lui, son mari pour lui, ses enfants, son travail, ses livres – tout pour lui, en une seule adulation de soi » (source: lien txt). Ici, il est clairement montré que l’accent mis sur le personnel dans la relation avec Dieu se transforme en une forme d’auto-affirmation, où la véritable signification des dons et des relations est dénaturée par l’amour-propre et un besoin limité d’auto-affirmation.De plus, si Dieu cesse d’être perçu comme le principe englobant et universel pour devenir simplement le reflet des besoins et des aspirations personnels, alors l’essence même de l’individu en pâtit : « S’il n’y a pas de Dieu comme unité complète, entière et harmonieuse, s’il n’est pas mon ultime amour, mon but ultime, l’objet de toutes mes aspirations, s’il ne m’appartient pas, alors il n’y a pas non plus de personnalité, dépourvue d’un contenu infini, vide de ses aspirations, pauvre dans sa solitude » (source: lien txt). Cette affirmation souligne clairement que substituer une compréhension authentique de Dieu par une perception personnelle conduit à un appauvrissement de l’univers intérieur, remplaçant l’infini contenu d’une expérience religieuse profonde par un cercle restreint de conceptions égoïstes.Ainsi, une conception individuelle de Dieu peut devenir une manifestation d’égoïsme personnel lorsqu’elle est fondée sur l’auto-affirmation et le désir d’exalter son propre « moi » plutôt que sur la reconnaissance et l’acceptation d’un principe objectif et englobant qui dépasse les besoins et les désirs individuels.Supporting citation(s):« L’homme pense seulement qu’il adore Dieu, alors qu’en réalité, il s’adore lui-même, avec ses désirs, ses passions, ses habitudes, ses attachements. Il se sert de lui-même, ayant tout pour lui : sa maison pour lui, son mari pour lui, ses enfants, son travail, ses livres – tout pour lui, en une seule adulation de soi. » (source: lien txt)« S’il n’y a pas de Dieu comme unité complète, entière et harmonieuse, s’il n’est pas mon ultime amour, mon but ultime, l’objet de toutes mes aspirations, s’il ne m’appartient pas, alors il n’y a pas non plus de personnalité, dépourvue d’un contenu infini, vide de ses aspirations, pauvre dans sa solitude. » (source: lien txt)