La richesse de l’imperfection

Beaucoup d'entre nous aspirent à l'idéal – une santé impeccable en tant que symbole de perfection. Toutefois, l'auteur examine cette notion sous un autre angle, affirmant que la santé absolue est une condition relative et même indésirable. Si l'on imagine qu'une personne ne connaît ni maladies ni faiblesses, elle perdrait l'élément unique qui fait d'elle un véritable être humain. C'est justement à travers la lutte contre la maladie, en surmontant ses limitations et ses erreurs, que naît la possibilité d'une activité intellectuelle, d'un choix et d'un développement.

Une telle vision de la santé la transforme d'un rêve immatériel en un élément fonctionnel de la vie humaine, où c'est précisément l'imperfection qui stimule la croissance intérieure et l'expression créative. La compréhension que l'absence de maladies dépouillerait l'homme de la profondeur et de la sagesse souligne la nécessité d'un équilibre entre bien-être physique et épreuves de la vie. En fin de compte, cette perspective rappelle que notre essence est déterminée non seulement par l'absence de maux, mais aussi par notre capacité à y faire face, ce qui nous permet de rester utiles et vivants non seulement en corps, mais aussi en esprit.

Pourquoi, selon l'auteur, Bok n'a-t-il pas doté les humains de santé ?

Selon l'auteur, la santé absolue (totale) est une notion relative et même indésirable, car si une personne était absolument en bonne santé, elle perdrait ce qui la distingue d'un simple animal. La santé absolue serait incompatible avec la nature humaine, puisque « une personne absolument en bonne santé ne serait plus humaine, mais serait un animal déraisonnable ». En d'autres termes, la présence de maladies et de faiblesses est une partie intégrante de l'existence humaine, qui permet de penser, de se développer et de faire des choix.

Citation de soutien :
« Si la santé n’était pas une catégorie abstraite, c’est-à-dire quelque chose qui, en réalité, n’existe pas, alors nous pourrions dire qu’une personne absolument en bonne santé ne serait plus humaine, mais serait un animal déraisonnable. » (source : lien txt)

La richesse de l’imperfection

Pourquoi, selon l'auteur, Bok n'a-t-il pas doté les humains de santé ?