L'absence de reconnaissance du bien : dérive éthique et impudence
L'absence de reconnaissance du véritable bien prive l'individu de freins intérieurs, transformant chaque opportunité en justification d'actes égoïstes. Si les repères moraux semblent vains et leur valeur n'est pas prise au sérieux, l'intérêt personnel devient la mesure de toutes les décisions – et cela conduit souvent à une impudence débridée. Tout acte cesse d'être évalué sous l'angle de la responsabilité, ce qui permet à l'individu de justifier même les relations et actions les plus douteuses au nom d'un gain matériel.L'approche ainsi adoptée non seulement sape l'existence des fondements moraux traditionnels, mais favorise également l'apparition d'un scepticisme éthique qui, bien qu'il puisse sembler conférer une profondeur intellectuelle, en réalité n'affaiblit que le sentiment du devoir et de la compassion. Le bien quotidien qui nous entoure et constitue la base d'une interaction correcte et équitable perd toute signification s'il n'est ni apprécié ni reconnu. En conséquence, l'individu commence à rechercher son intérêt personnel au détriment des principes moraux largement acceptés, ce qui détruit sa boussole intérieure et mène à la justification de tout acte.En fin de compte, le refus de reconnaître le bien nous prive de repères fondamentaux, sans lesquels il est difficile de qualifier la vie de complète et responsable. C'est précisément l'adhésion aux valeurs morales qui permet de maintenir l'équilibre des intérêts et d'éviter un comportement imprudent, devenant ainsi un rempart dans un monde où le gain matériel prévaut de plus en plus sur la véritable dignité humaine.
En quoi l'absence de reconnaissance du bien peut-elle influencer la formation de l'impudence et des principes éthiques de l'individu ?Le refus de reconnaître le bien, c'est-à-dire le refus de comprendre et d'accepter des repères moraux fondamentaux, peut être à l'origine de la disparition de ces freins intérieurs qui retiennent les actions imprudentes et égoïstes. Si l'individu ne perçoit pas la véritable valeur du bien, il commence à considérer ses propres intérêts comme la priorité absolue, ce qui entraîne une montée de l'impudence et la justification de toute action visant à obtenir un gain matériel.Par exemple, comme indiqué dans une source, « L'homme non croyant est capable de tout, il n'a aucun frein ; il peut mentir, il peut abandonner, il peut se tourner vers une autre. Il est capable de tout, car il ne recherche que le gain matériel. Prenons, par exemple, si ta femme a vieilli et est tombée malade – eh bien, il faut l'abandonner et trouver une femme jeune, belle et en bonne santé. Du point de vue de la raison, c'est ainsi qu'il faut agir… » (source : lien txt). Ici, il est clairement démontré que l'absence de reconnaissance des valeurs spirituelles et morales permet à l'individu d'agir sans entrave, guidé uniquement par son propre intérêt, ce qui mène à la formation d'une impudence et à la perte de repères éthiques.On note également que « La propagation du non-croyance en un bien repose grandement sur le fait que le scepticisme éthique, accompagné d'une série de dénégations plus ou moins spirituelles, est plus efficace que la défense des enseignements positifs ; il donne à l'individu l'impression d'une intelligence plus profonde. Le bien quotidien, sans lequel on ne peut vivre un seul jour, nous est familier comme l'air, et c'est pourquoi nous ne savons pas en apprécier la valeur » (source : lien txt). On peut en déduire que le refus de reconnaître le bien non seulement affaiblit les fondements moraux traditionnels, mais favorise également l’émergence d’un scepticisme qui légitime un mépris des normes éthiques établies. Dans ce cas, le sentiment intérieur du devoir se perd et l'individu commence à percevoir l'impudence comme la norme, tandis que les principes traditionnels se présentent comme étrangers et inutiles.Ainsi, l'absence de reconnaissance du bien conduit l'individu à perdre les repères ancrés dans les valeurs morales traditionnelles. Incapable de discerner et de chérir véritablement le bien, il devient vulnérable aux tentations d'agir uniquement dans un but lucratif, ce qui, en fin de compte, engendre non seulement de l'impudence, mais détruit aussi la base même de son système éthique.